En choisissant d’adopter un animal de compagnie, on accepte de le prendre comme un membre de la famille à part entière. Ainsi, il doit-être traité comme tel. Entre autres, vous devez penser à ses traitements en cas d’éventuelle maladie. Mais comme les frais peuvent coûter cher, pourquoi ne pas envisager de souscrire à une assurance maladie ? D’ailleurs, les compagnies qui proposent des formules adaptées ne cessent de diversifier leurs offres. Mais la question est : quels coûts couvrent ces assurances au juste ?
Pourquoi souscrire à une assurance santé animale ?
Les Français sont de grands fans des animaux de compagnie. Si un foyer ne possède pas de chats, il possède forcément des chiens, lapins ou des rongeurs. Leur engouement pour ces animaux n’est plus à prouver. D’après une étude réalisée sur ce sujet, plus d’un ménage sur deux adopte un animal de compagnie, soit près 63 millions de bêtes recensées dans l’Hexagone. Une autre étude a aussi montré que chaque propriétaire prévoit en moyenne 500 euros chaque année pour les besoins de ses compagnons. À préciser néanmoins que les vétérinaires ne sont pas encadrés par des tarifs conventionnels, contrairement aux médecins praticiens. Ainsi, ils sont libres d’imposer leur propre grille tarifaire et on remarque une énorme augmentation de prix allant jusqu’à 70 % ces dernières années.
Pour un simple acte de stérilisation par exemple, il faut prévoir une centaine d’euros, tandis que le coût de l’analyse sanguine s’élève à plus de cinquantaines d’euros, voire plus. Même la consultation de routine coûte cher aujourd’hui. Imaginez alors les coûts que cela peut engendrer si vos compagnons souffrent de blessures graves nécessitant une hospitalisation ou une chirurgie. Au vu de l’ampleur des dépenses, il faut vraiment faire quelque chose. On ne peut pas non plus compter sur la Sécurité sociale puisqu’elle ne couvre pas les soins administrés aux animaux. Ainsi, la seule solution financière qui s’offre à vous est d’envisager la mutuelle animale. Et il faut avouer que ce n’est pas une mauvaise idée. Cependant, il faut choisir la formule qui couvre le mieux possible en comparant les offres.
Quels sont les coûts non-couverts par cette formule d’assurance ?
Pour être certaine de limiter autant que possible les charges liées à son animal de compagnie, la vérification des garanties passe avant tout. Le conseil est évidemment de choisir la formule la plus large possible, niveau garanti. Pour commencer, il y a des exclusions récurrentes, c’est-à-dire des traitements non remboursés par la mutuelle, quelle que soit la formule.
Il s’agit par exemple du cas des actes chirurgicaux qui font généralement partie de charges exclues, comme le cas des vaccinations également. Si certaines compagnies proposent ces garanties, elles sont forfaitisées à une trentaine d’euros par an. La stérilisation qui n’est pas prescrite par le vétérinaire est aussi le plus souvent exclue.
Et les coûts couverts ?
Pour les couvertures optionnelles, elles concernent majoritairement les frais de crémation. En ce qui concerne les services complémentaires, il y a des compagnies d’assurance qui prennent en charge le coût de l’animal dans un chenil à la suite de l’hospitalisation de son propriétaire, tandis que d’autres couvrent les coûts liés aux petites annonces en cas de perte.
Dans tous les cas, il est nécessaire de vous attarder sur les plafonds annuels de remboursement ainsi que les franchises avant de souscrire à un contrat en particulier. Généralement, le plafond annuel s’échelonne entre 700 et 2 900 euros en fonction des assureurs. Faites attention toutefois puisque les franchises peuvent être revues à la hausse au fur et à mesure que l’animal prend de l’âge. Cette condition d’âge est donc à examiner de près lorsque vous souscrivez à un contrat d’assurance santé pour les animaux de compagnie.
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