Même en étant un client fidèle d’une banque depuis des décennies, une personne peut avoir un refus pour son prêt immobilier. Il s’agit en effet souvent d’une somme importante et au regard de la situation financière et personnelle, le banquier peut considérer qu’il s’agit d’un profil à risque, ce qui induirait une difficulté potentielle, lors du remboursement. Que faire ?
Que faut-il faire quand un banquier refuse d’accorder un crédit immobilier ?
Ce n’est pas parce que l’on détient un compte courant dans un établissement bancaire depuis des années que l’on est certain d’obtenir une réponse positive pour sa demande de prêt.
Dans ce genre de situations, pour beaucoup de personnes, c’est la douche froide ; toutes heureuses qu’elles étaient, à l’idée d’avoir leur bien à elles. Faut-il pour autant renoncer à ce plaisir ?
Non, pas du tout, car toutes les banques ont une façon différente d’appréhender la notion de risque. Une personne qui ne gagne que le SMIC peut être considérée comme à risque pour une banque. Une autre appréciera la stabilité du contrat en CDI et donc pensera qu’elle sera en capacité de rembourser, si le montant des charges, le taux d’endettement et le reste à vivre ne démentent pas cette première impression. Il est donc important de ne pas se démotiver, quand on obtient un, voire plusieurs refus.
Pourtant, il faut en premier lieu s’assurer que l’on ne court pas après un rêve impossible. Le calcul que fait le banquier est, soit, dans le but de garantir le remboursement ; mais aussi pour ne pas mettre le candidat à l’achat dans une situation financière périlleuse.
Il est préférable de vérifier sur un simulateur s’il est possible de passer en banque. Bien entendu, il ne faut oublier aucune charge. Pour ne pas se tromper et surtout, maximiser ses chances de réussite, un courtier en crédit immobilier est la personne ressource à contacter.
Quelle alternative quand un banquier ne veut pas accorder un prêt immobilier ?
Décortiquer toutes les offres bancaires peut se révéler fastidieux. D’autant que cela ne permet toujours pas de savoir si l’on va avoir un accord de prêt.
Le courtier, au contraire, connait les ficelles du métier, car il est lui-même un professionnel de la finance. Les particularités de chaque banque, le taux qu’elles pratiquent, les conditions d’octroi, les réserves émises : il sait tout.
C’est pour cela que passer par lui permet de gagner un temps phénoménal dans sa recherche de prêt. Mais il ne se contente pas d’offrir un gain de temps, même si cela est précieux.
Il va réaliser, si les personnes le missionnent à cet effet, un plan de financement, en se basant sur les informations qu’il aura pu demander à ses clients. Ce document, il va le défendre, ensuite, auprès des établissements bancaires sélectionnés, pour obtenir des accords de principe.
Devant ses clients, il pourra montrer les avantages de telle proposition, mais aussi ses points faibles, par rapport à certaines attentes qui auraient pu lui être remontées.
Il ne retient surtout que les offres qui sont les plus intéressantes, au niveau financier, pour payer moins cher son accession à la propriété.
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